MON PARCOURS


Depuis maintenant 30 ans je réalise des HOLOGRAMMES pour des expositions, des produits d'édition, et des créations personnelles ou sur‑mesure.

Comment devient-on créateur d'hologrammes ?

Mon métier est une véritable passion. Mon parcours est jalonné de procédés stéréoscopiques aux noms parfois complexes, tel que autostéréogramme, anaglyphe, stéréoscope ou réseaux lenticulaires. Je vais vous les faire découvrir en partageant mon expérience.

En 1994, j'avais 25 ans et j'étais fonctionnaire au Ministère de la Défense, informaticien à la Délégation Générale pour l'Armement. Tout a commencé devant Canal+ lorsque j'ai plissé les yeux pour découvrir l'image 3D cachée dans les "images magiques" présentées par Jérôme Bonaldi. Il s'agissait en fait des autostéréogrammes qui nécessitent une gymnastique oculaire pour percevoir la 3D.

Déjà très intéressé par les images en relief, mais pas encore passionné, j'étais membre du Stéréo-Club Français qui organisait cette année-là le Congrès Internationale des Images en Relief sous l'égide de l'ISU (International Stereoscopic Union)

Avec Franck CHOPIN, ami et collègue, nous avons développé un logiciel pour créer nos propres autostéréogrammes. Nous les avons imprimés en grand format pour les exposer au Congrès.Ce fut un franc succès et nous avons même eu la chance d'avoir un bel article dans un magazine destiné aux agences de communication (BAT). Les premières commandes ont afflué. J'ai demandé une disponibilité à mon employeur et crée la société MEDIA RELIEF, d'abord en entreprise individuelle, puis sous forme de SARL en 1997 lorsque Franck CHOPIN m'a rejoint dans l’aventure.

Autostéréogrammes

Les « autostéréogrammes »

Une gymnastique oculaire pour découvrir une image 3D

En 1994 je crée l'entreprise MEDIA RELIEF en surfant sur la vague des autostéréogrammes. Popularisées par la collection de livres « L'Œil Magique » ces images très particulières permettent de découvrir une scène en relief cachée, visible uniquement au prix d'une gymnastique oculaire

L'aspect ludique et mystérieux a alors intéressé nos premiers clients :

  • Carte de vœux (PepsiCola, Vache qui Rit)
  • Flyer (La Bred, Maître Kanter)
  • Jeu concours (Télépoche)
  • ...

LE PLUS BEAU SOUVENIR

Et le plus valorisant aussi, c’est la collaboration avec Olivier LAPIDUS pour un motif autostéréogramme utilisé dans la création d’une robe Haute Couture de sa collection printemps-été 1995.

TUTORIEL
> Comment visualiser un autostéréogramme


Autostéréogrammes

Les « anaglyphes »

Chaussez vos lunettes bicolores !

C’est sans doute le procédé stéréoscopique le plus populaire : celui avec les fameuses lunettes bicolores. Bien qu'ils semblent à première vue assez basiques et de qualité médiocre, les anaglyphes nous ont pourtant beaucoup appris.

MEDIA RELIEF a redonné une nouvelle jeunesse à ce procédé en améliorant la qualité des anaglyphes imprimés :

  • Carte de vœux (Aubade, EO Conseil...)
  • Presse (FHM, PC FUN, IGN...),
  • Plaquette commerciale (Suzuki, JPG...)
  • Dossier de presse (Gillette...)
  • Catalogue (Géant Casino : catalogue de Noël 1996 tiré à 8 millions d’exemplaires)

LE PLUS BEAU SOUVENIR

Nous avons eu la joie de collaborer avec Hachette Jeunesse à un très beau projet : l'édition de la collection "EXPLORATEUR 3D" (coéditée en 6 langues à travers le monde). Collection documentaire pour enfant de 9 à 13 ans: chaque livre contient 6 doubles-pages d'illustrations mises en relief par nos soins, et les lunettes sont remplacées par un masque !

> Voir une illustration de la collection EXPLORATEUR 3D

Autostéréogrammes

Les « stéréoscopes »

Un dispositif proche des jumelles

Un stéréoscope, aussi appelé visionneuse stéréoscopique, permet de fusionner les deux images gauche et droite d’un couple stéréoscopique afin de recréer une image unique en relief. C'est l'ancêtre des casques virtuels d'aujourd'hui.

Si les premiers modèles du XIXe siècle ressemblaient à des boîtes en bois, ceux commercialisés par Jean-Michel BOLLIER dans les années 90 présentaient un design séduisant et personnalisable, ce qui en faisait un bel outil de communication.

Notre capacité à mettre en relief des visuels existants nous a naturellement amenés, à partir de 1998, à collaborer avec lui pour commercialiser son produit.
Ce fut l'occasion d'améliorer sans cesse nos outils et notre sensibilité à "sculpter" (c'est-à-dire à mettre en relief) tout type d'images fournies par les clients.

LE PLUS BEAU SOUVENIR

> La mise en relief de la PEUGEOT 206 WRC

Autostéréogrammes

Les « réseaux lenticulaires »

Le relief en vision naturelle, comme un hologramme

Dès 2000 notre recherche s'est progressivement concentrée sur une solution permettant de restituer le relief de façon immédiate, sans lunettes ni gymnastique oculaire ;)

En 2006 MEDIA RELIEF signe un partenariat avec le Musée RODIN pour l'édition d'une collection de cartes postales en 3D représentant les oeuvres emblématiques du sculpteur.

À partir de 2008, la maîtrise de la fabrication des tirages grand format a permis de nouvelles applications qui ont intéressé à la fois :

LE PLUS BEAU SOUVENIR

> La collaboration avec le Musée du Luxembourg.

En 2012 la société change de nom
et devient LANFRANCHI hologrammes

Pendant longtemps, je corrigeais mes clients lorsqu'ils parlaient d'hologrammes. Je leur expliquais que les « vrais hologrammes sont basés sur les interférences de deux faisceaux lumineux, alors qu'il s'agit en réalité de lentilles cylindriques agissant comme un sélecteur optique ».

Mais j'ai finalement compris que dans le langage courant, un hologramme est simplement une image en relief que l'on regarde sans lunettes !

C'est ainsi que MEDIA RELIEF est devenue LANFRANCHI hologrammes.

Academy Award Trophy

PREMIER PRIX

Cette même année, la société a été récompensée en remportant le concours LENSTAR LENTICULAR PRINTING AWARD avec le tirage du « Beau Dieu de la cathédrale d'Amiens » réalisé en collaboration avec la société Art Graphique & Patrimoine.

Voir le tirage <




Hommage

La collection « À la maniere de »

Première exposition



Démarche artistique

Entre expérimentations personnelles
et collaborations artistiques

En 2008 le responsable de la boutique du Musée du Luxembourg m'a demandé de concevoir une collection pour l'exposition « De Miró à Warhol » en m'inspirant des grands artistes de l'art moderne : quel magnifique challenge !

Je vais donc expérimenter et jouer, à travers différents styles, avec la lumière, les couleurs, le mouvement, les perspectives, les volumes, les profondeurs et les jaillissements.

Cette recherche passionnante a ouvert une porte sur un monde de possibilités infinies, mêlant technicité et créativité, que je n'ai cessé d'explorer par la suite.

COLLABORATIONS AVEC LES ARTISTES

Un nombre croissant d'artistes s'intéresse à cette technologie pour donner une nouvelle dimension à leurs œuvres. Chacun apporte son univers, sa vision unique, ses aspirations et ses questionnements.

Mon rôle est de m'adapter en mettant mon expertise à leur service. Ces échanges sont particulièrement stimulants car ils génèrent souvent des défis techniques et créatifs qui me poussent à repenser les limites du possible.

C'est toujours une grande satisfaction de voir comment cette technologie peut s'adapter et se réinventer pour servir les aspirations de chaque artiste. Ainsi, ces collaborations nourrissent ma pratique autant qu’elles enrichissent la leur.